jeudi 7 août 2014

peintures rupestres et digression

il n'est jamais inintéressant de se rappeler, à la lecture des fleurs bleues de raymond queneau...
lecture assez déceptive (malgré le personnage haut en couleurs de joachim d'auge) alors que, à la première découverte de ce livre, il y a une dizaine d'années, je me disais que c'était peut-être le livre que j'eusse aimé écrire, que j'eusse été capable d'écrire, car il y a tant de livres que j'eusse aimé écrire, qui me bloquèrent (les salauds) et me réduisirent petit à petit aux bas et aux abats...
ce qui prouve en outre que contrairement à ce que me disent les vendeuses dans les magasins de vêtements je ne suis pas totalement dénué de goût, et que lorsque mes goûts évoluent, le phénomène est lié à une évolution personnelle et intérieure, alors que son goût à elle, à la radasse qui trouve que je suis fringué comme un sac, voire comme un cul, lui est imposé d'en-haut par quelques dictateurs de la mode à bon ou moyen marché, ou par hennes & mauritz (avec initiales majuscules), pauvre petite esclave des magazines féminins - oui d'accord je prends ce pantalon...
... que, contrairement à ce que je fais croire à mes élèves étudiant (ça fait plus sérieux) sur l'art préhistorique et les artistes en peaux de mammouth et que l'art préexistait à l'agriculture et autres foutaises - car ce qui importait aux femmes de la préhistoire c'était déjà d'avoir de belles fourrures -, que c'est en réalité le duc d'auge, ce grand taquin, qui peignit toutes les fresques de dordogne et d'altamira -
il fallait que la réalité de la situation historique fût rétablie, c'est fait - comme disait joris-karl...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire