il me semble qu'une des particularités de ce mouvement musical majeur qu'est le rap est sa totale adéquation avec le système économique oppressif dominant - contrairement au jazz, au rock ou au punk qui furent des agents actifs de la contre culture et étaient las de ce monde ancien (comme disait apollinaire): le rap ne veut pas du passé raser la table, il renverse le roi et s'assoit sur le trône - un mouvement non pas tant libertaire que libéral, un énième avatar du capitalisme sauvage -
mardi 28 juin 2011
lundi 27 juin 2011
quarante à l'ombre
j'ai beau accepté l'injure quotidienne et sans remède de l'existence, son acharnement frôle parfois la torture ; et quand c'est la chair de sa chair qui se fout de nous et qui ricane... ainsi mon fils naom, hier, me contemplant - regard dejà moqueur, incisif - extirper mon cadavre tout trempé de la piscine, me lance un je te verrais bien faire du hip hip papa qui justifie la claque qu'il reçoit dans la seconde //
dimanche 26 juin 2011
koons = kunst
pas étonnant que les bobos adulent jeff koons - c'est un ancien courtier de wall street et, en ce sens, il n'a jamais oublié en tant qu'artiste que le but du jeu - la priorité du grand lapin gonflable, au-delà du kitsch - était tout de même de se faire de l'argent, un gros paquet d'argent -
si monsieur boltanski a des choses à dire ou à montrer, tant mieux pour lui ; monsieur koons, lui, au moins, à des choses à vendre ; ce qui confère à l'oeuvre une dimension en tout point supérieure à celle de l'artiste français -
vendre : l'honneur bourgeois en matière d'art demeure sauf ; merci monsieur koons pour tous vos lapins gonflables et votre joli sourire de chef d'entreprise -