mardi 4 avril 2017

éloge de la femme

j'entendis ce matin vargas-llosa - nous sommes parfois intimes ces derniers temps - reprendre une proposition de gustave flaubert "chaque vagin est un tombeau d'écrivain."

ce qui soulève quelques remarques

nous ne remercions jamais assez les femmes (ou leur vagin) de nous préserver (comme les enfants du aut liberi aut librum) de bavardages supplémentaires qui s'empilent sur des rayons déjà surchargés et sont condamnés à plus ou moins longue échéance à la castration définitive du pilon -
je suis l'auteur d'à la recherche du temps perdu - je n'ai plus aucun doute à ce sujet -
je ne connais pas de plus doux tombeau - 
la nature - au contrario de ce que je prétends d'habitude - régule dans ce domaine plutôt bien le phénomène, la gente masculine préférant globalement des vacances à bangkok à l'écriture d'à la recherche du temps perdu, comme je le fis à la fin de ma vie. un tombeau de chair et de terminaisons nerveuses plutôt que de liège tapissé.

reste toujours un casanova - ou un pelletier - pour nous contredire...