lundi 11 août 2014

jusqu'au plein noir

lu dans orages d'acier de monsieur jünger, à propos d'une digression :
"on aime de telles digressions, on devient facilement bavard, pour remplir la nuit obscure et le temps interminable."
meubler jusqu'au plein noir - comme disait beckett - en parlant, en se noyant sous les mots et les paroles, comme si pour beckett la guerre avait lieu, non pas dans une tranchée collante de boue, mais dès la naissance, dès l'entrée dans la tranchée collante de boue de l'existence... comme si c'était tout ce qu'il nous restait à faire pour combler les vides...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire