lundi 2 avril 2012

terminus

sur son lit d'agonie, mon ami le peintre vincent de gogue, qui prenait un malin plaisir à ne pas finir de mourir, me chuchota :
- le fiable devient toujours faillible...
de dépit je lui enfonçai un de ses pinceaux au fond du larynx, ce qui me valut d'être un peu violenté par une meute d'infirmiers nuisibles -
telles furent les dernières paroles partagées dont l'écho commence de se prolonger à l'infini sur la toile...

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