dimanche 22 avril 2012

les douze salopards

mes douze conseillers en communication m'avaient dit de choisir "classico" comme titre, j'aurais eu plus de douze lecteurs...
pas douze salopards, on en compte vingt-quatre, parce que les entraîneurs tiennent leur rang, entre le moraliste catalan ancien dopé à la nandrolone (mais lavé depuis, on se gausse) et l'ultra-libéral lusitanien pour qui la fin justifie tout moyen - plus les deux fois onze exemples de ce que le football est censé faire de mieux à condition de rajouter quelques zéros à leur éthique : belle leçon pour la jeunesse - alléluia pour eux, puisque les dieux sont avec eux...
on constatera (sans compter le fait qu'ils ont transformé le football en un espèce d'imbuvable passe à dix, une espèce de handall mais en moins spectaculaire, malgré la présence de l'exceptionnel petit argentin, qu'ils ont réussi à crétiniser les foules de par et d'autre de la méditerranée, en symbiose totale avec leur pire ennemi royaliste) cependant que les gentils catalans deviennent assez peu fair play quand ils n'ont pas l'avantage au score ou au classement, c'est une leçon pour les méchants madrilènes, admirables bouchers des situations désespérées depuis quelques saisons - les catalans sont comme vous, de vrais clébards vicieux quand ils n'y arrivent plus - vous avez le chien en commun, cela devrait rapprocher vos deux peuples !
on pense à la phrase de léon bloy, pour une fois prophétique, "je pense que le sport est le meilleur moyen de créer une génération de crétins malfaisants." -
à les voir jouer et insuffler un si pitoyable état d'esprit, on finit par être pour les allemands ou se dire que la mafia russe a un sens éthique assez admirable -


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