dimanche 1 juillet 2012

après l'humus

petit week-end familial, dans la villa qu'un couple d'amis nous a gentiment prêtée, à piquer des têtes dans la piscine, à lire avec ferveur 2666 de monsieur bolano, à tenter vainement d'écrire - car bolano est le genre même d'écrivain qui à l'instant où il vous donne envie d'écrire vous paralyse immédiatement par la grandeur du propos, par ce sentiment d'aventure extrême et dangereuse que constitue l'écriture - à boire quelques verres de vins sémillants et frais pour donner une nouvelle excuse à ma paresse, à écouter les grillons, à écouter les musiques du vent dans chaque arbre... 
seul bémol : toutes ces mouches qui papillonnaient autour de mon cadavre qui essayait en vain de brunir au lieu de verdir...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire