jeudi 30 octobre 2014

péril

dans le petit essai de todorov, la littérature en péril, on ne trouve pas un lamento sur l'état déplorable de nos lettres, le niveau qui baisse et une accusation de mai 68 (qui demeure moins probante que l'influence néfaste de la télévision sur le cerveau humain de moins en moins disponible...) - 
dommage se dit zemmour (avec qui je n'ai rien à voir, et d'ailleurs, zemmour, il n'y a qu'à l'entendre parler de football (traditionnelle nostalgie du jeu à la française tigana platini giresse) pour se demander s'il connaît vraiment quelque chose aux autres sujets qu'il aborde... parce que quand il cause football, on sent qu'il y comprend pas grand chose mais qu'il peut pas s'en empêcher, de causer, et de causer nostalige alors que moi, le foot, c'est mon rayon, c'est mon dada, c'est mon cucul)
le péril viendrait plutôt de la triple tentation de la littérature (française notamment), de sa triple tendance, de la triple tendance aussi de sa critique et de son enseignement, qui mène au formalisme, au nihilisme et au solipsisme (nombriliste)
je crois que je n'ai guère réussi à dépasser mon nihilisme mais j'apprécie qu'on me le fasse savoir - 
pour un rebond tant attendu ?  
(par qui d'ailleurs ?) - et d'à nouveau déjà (joli ça) sombrer dans mes travers...

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