dimanche 19 janvier 2014

à la fin de l'année

il est des sujets sur lesquels il convient de ne point rire : on peut par exemple lire marc lévy ou une autre sommité sans avoir à se cacher ; le lecteur de balzac ou l'auditeur de starobinski est un snob, un ennuyeux, un élitiste - il vaut cependant mieux lire vargas, parce que lévy a mauvaise presse - ou alors musso, cinquante nuances de grey ou son goût de soufre, ou de sulfate, ou d'eau de javel, je ne sais plus trop...
on doit admirer stromae et si on trouve que et ses paroles et ses musiques sont médiocres, on se fait traiter de jaloux et on ous invite à nous taire - les médias jouent leur rôle de mols critiques ; il y a les gens fooooooormidables et les autres - il est des artistes qu'on ne peut pas ne pas aimer, un point c'est tout (puisque elle et télérama vous le disent, courbez l'échine et ouvrez le fion, vous finirez par apprécier !)
on peut éventuellement encore écouter charlie parker, mais bordel on vit dans le passé - un ennuyeux, un élitiste, y crèvera seul, tiens, et ce sera bien fait pour lui et sa petite gueule arrogante.
pourquoi ne pas diversifier ce qu'on lit et ce qu'on écoute ? pourquoi ne pas goûter à tout -
passons à la bouffe maintenant. personne n'osera jamais dire qu'il adore le mcdo - ça, c'est un vrai crime - parmi les gens bien je veux dire, parmi l'élite de la pensée, on peut aimer stromae mais pas le mcdo, qui ont avant tout pourtant le même genre de talents commerciaux -
je m'égare
cependant, au moment des fêtes, on ne supporte pas le crime du foie gras trop étalé sur le pain aux figues, on ne tolère pas l'aberration de l'huître associée à la vinaigrette, car le puriste - il n'y en a qu'un seul type - l'aime nature -
on peut lire de la merde, on peut écouter de la merde, on peut regarder de la merde (et sûrement cela fait du bien de le faire de temps à autre, comme on mange dans un fast-food de temps à autre, on qu'on boit un soda) - mais laisser trop cuire un rôti est le seul vrai péché contre l'esprit du temps - le seul crime impardonnable qui nous fait regretter l'abolition de la peine capitale.
le il faut lire untel a été banni (pas le il faut lire parce que le dogme le veut, je renvoie à comme un roman de pennac) et c'est sûrement tant mieux - le il faut comme ci règne dans sa splendeur impotente - 
le sens des vraies valeurs est sauf - et il y aurait matière à désespérer ?  

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