mercredi 6 juin 2012

misogynie à part

il nous arrive parfois de croiser des femmes que l'on trouve belles, désirables (quand on n'est pas arrivé comme moi à l'absence de désir, à l'absence de crainte - abayamudrah - et à l'orgasme sec cher aux tantriques)
puis le hasard nous force à les recroiser accompagnées de leur mère et il nous faut nous reprendre, arrêter l'obscène travail du cerbère cérébral qui nous glisse à l'oreille la voici dans vingt-cinq ans, la voilà dans trente - veux-tu quand dans ses bras flasques se désagrègent tes vieux os ?
et nous nous fendons d'un doucereux "madame comment allez-vous ?" au lieu de prendre la fuite sans autre forme d'explication...

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