mardi 8 mai 2012

perspective

de retour d'un long périple dans le grand sud marocain (figure de rhétorique : exagération tendant au mensonge) où nous eûmes, en autres, l'occasion d'une promenade dans la palmeraie de skoura - six heures durant, nous allâmes silencieux parmi les palmiers, les oliviers, cognassiers, abricotiers, grenadiers, amandiers, pommiers, parterres de céréales ou de luzerne - une fertilité qui creuse et défie le désert, des paysans courageux qui blablabla - bref, de nouveau, nous atteignîmes l'objectif majeur de la rencontre avec autrui, l'autre, avec alter - ce qui n'est pas donné à tout le monde.
puis je fus saisi d'une incompréhensible claustrophobie - la palmeraie nous enfermait, nous étouffait. les autochtones, mis à part ceux qui peuvent respirer dans les hauteurs d'une kasbah, vivent, à l'instar des indiens d'amazonie (mes frères eux aussi, mes alter, mes blablabla), dans l'absence de perspective longue - vie harmonieuse certes, mais au coeur de vertes ténèbres...
[moi j'ai trouvé ça assez flippant]

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