mercredi 31 août 2011

tourista

mon ami dom. de g., rare lecteur de ce blog, me classait dans les mécontemporains, me signalant une obsession à peine voilée contre le moderne, pendant qu'il s'animait en diatribes rageuses contre le 18-25 - je crois (mais se connaît-on soi même?) plutôt que je suis agacé par son culte, par cette rage de l'obsolescence presque instantanée, par le côté jetable de ce qu'on proclame d'une modernité absolue - et dont on se débarrassera comme d'une chiasse dans trop de cas -
une dernière (?) tare du moderne ? 
à partir de montaigne, qui avait encore le cul entre deux chaises, on a réussi à faire du travail et du négoce (negotium) une valeur positive ; la valeur à travers laquelle on cherche et trouve la reconnaisse de ses pairs et de la société, alors que les anciens vivaient dans l'otium - la douce oisiveté entre partouze et contemplation, réflexion et orgie - l'étymologie du mot (latin tripalium) en fait une torture, une souffrance, une peine - 
tu parles d'une avancée...
à la fin tu es las de ces mondes ancien comme moderne

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