samedi 3 septembre 2011

lost in la mancha

il y a terriblement d'années, voulant justifier (mais à quoi bon au juste ?)une idée de mise en voix de l'incipit de don quichotte en plusieurs langues, roberto me dérouta : sa traduction dans toutes les langues prouvent l'universalité de l'oeuvre -
je lui rétorquai - aigre - que l'universalité (mot assez creux au fond) ne dépendait pas de la multiplication des traductions, mais du corps du texte, de sa modernité purement jubilatoire, car moi aussi je sais être de mon époque et moi aussi j'ai le droit de faire dans le creux, nom d'un bordel -
tu parlerais, toi, de l'universalité de l'oeuvre de dan brown ou de marc lévy sous prétexte qu'elles sont traduites dans des dizaines de langues ?
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire