mercredi 10 octobre 2012

paradoxe

un lieu commun bien établi aussi bien par les machos que par les féministes raconte l'homme en sorte de brute insensible, dominé tantôt par ses pulsions testiculaires, tantôt par de froids calculs ; il [le lieu commun] narre la femme fragile, douce, sensible, délicate (même quand elle est forte); complexe, tellement complexe.
[on ne rit pas, c'est le lieu commun qui parle]
pourquoi tant de femmes attendent-elles, pour devenir l'être délicat, poétique, éthéré, floral, presque neurasthénique à force de sensibilité, si fragile (comme l'a si bien décrit cookie dingler), la satisfaction première de leurs exigences matérielles ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire