samedi 29 septembre 2012

une histoire de peinture

dans le vif petit récit de sciascia todo modo, le narrateur, artiste reconnu et célèbre, s'amuse (en se souvenant d'une anecdote de picasso refusant de signer un dessin réalisé pour une de ses maîtresses, lui expliquant que le dessin ne valait rien, mais que sa signature, elle, valait un million) à imaginer une exposition de toiles blanches, vierges, avec sa simple signature dans un coin - toiles donc extrêmement onéreuses  ; l'exposition, intitulée finis la toi-même, part du principe que la signature est devenue plus importante que l'oeuvre elle-même - matière à réflexion, comme tout l'opus, conte drôlatique, qui aborde, acerbe, certaines contradictions de notre société (d'une modernité absolue et jubilatoire, en trois mots qui veulent tout dire) 

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