vendredi 21 septembre 2012

hommage à benjamin peret

dans un contexte tendu - par un film médiocre qui circule sur la toile, par des caricatures au nom de la liberté d'expression (mais qu'exprime-t-on au juste ?), on s'offusque de l'embrasement du monde musulman (as-tu vu s'embraser un milliard d'individus ?) et celui-ci n'a-t-il pas lui aussi le droit de s'exprimer ? on déplore l'huile jetée sur le feu à un moment peu opportun, le jeteur d'huile ne comprend pas l'hystérie, ni médiatique ni religieuse, (ce en quoi il nous vexe, nous prenant pour plus cons que nous sommes) - choc de civilisations pas si difficile à obtenir, dans la médiocrité -
peu de civilisés cependant pour réagir à la poignée d'intellectuels (excités et sincèrement choqués dans leurs opinions plurielles) qui a eu la peau d'éditeur de richard millet pour son petit pamphlet : ça s'est passé près de chez nous et on a trouvé normal que celui qui interroge son époque, dût-il alimenter ses réflexions de ses angoisses les plus noires, peut-être fantasmatiques, soit mis à mort par quelques penseurs à peine dominants - par la sereine bonne pensée unique teintée d'un  humanisme de plus en plus réduit à la caricature de son odieux petit moralisme timoré -
on peut donc continuer d'aboyer en paix...

post scriptum
quant à moi j'en appelle à jésus
un doigt dans le trou du cul
liberté d'expression - encore que là je ne mets pas le feu au poudre - si j'en appelais à breivik, doigt dans le trou du cul ou pas, la chasse à courre pourrait commencer

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire