samedi 24 décembre 2011

vieillerie

soultz-sous-forêts : lorsque j'ai du courage en suffisance pour m'aventurer dans les rues du centre bourg, ou plus téméraire encore dans un commerce, je suis toujours surpris par l'âge avancé des gens du cru, quand le maroc foisonne de jeunesse fleurie (jeunesse à laquelle peut d'ailleurs convenir la phrase citée) - je pense alors aux mots si cruels de virginia woolf, dans la chambre de jacob (la pochothèque, p. 110) : "ce ne sont pas les catastrophes, les meurtres, la mort, les maladies, qui nous vieillissent et qui nous tuent ; c'est l'expression des gens, leur façon de rire ou de monter dans le bus."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire