mercredi 14 décembre 2011

victor hugo

l'autre soir, à la chandelle, devant l'âtre - un bon vieux poêle à gaz - nous relisions avec oriane des poèmes de monsieur hugo. nous nous délections de la touchante simplicité du texte, de la faucille d'or dans le champ des étoiles, d'une certaine naïveté parfois, du pot de confiture de jeannette, du bouquet de houx vert, loin de l'esthétisme baudelairien, du noir flamboiement et du crénom final - le passage naturel d'une scène de la vie quotidienne à une vision universelle du monde.
je me fends d'un profond il écrivait quand même pas mal cet enfoiré... et de me souvenir du texte de michon sur rimbaud, qui fut finalement un des seuls poètes du xixème (avec lautréamont)qui fut capable de s'affranchir du père, de ce commandeur qui pesa sur tout son siècle, qui vivait comme deux et écrivait comme dix (ou cent ?) - les français croient pouvoir s'affranchir de lui, mais où qu'on aille, si on parle de livres, il est là, à rôder autour et à poser son regard de grand-père bienveillant sur notre modernité absolue.

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