dimanche 12 décembre 2010

anachronie

un grand merci à monsieur enthoven (quatre consonnes et trois voyelles) et à philosophie magazine d'avoir fourni l'alibi intellectuel nécessaire au cuistre que je reste pour replonger dans les aventures de tintin (j'en emprunte à mes jeunes élèves pour les encourager, n'en déplaise à leur parents, à lire aussi des bandes-dessinées sans se cacher - de moi en tout cas) - je retiens de cette lecture d'adulte (?), outre le plaisir de ressentir à nouveau des émotions qui dataient de mon enfance (c'est d'ailleurs à mon ami sébastien keller, co auteur de l'autobiographie de sébastien loeb, que je dois ma première plongée dans tintin, à qui je préférais astérix ou les tuniques bleues) et celui d'ouvrir les yeux - non sans jubilation (il faut être de son époque, que diable !) - sur certaines planches et de me demander pour quelle raison je me rappelais d'autres avec autant de précision, l'acuité de la vision d'hergé sur la politique de ses temps et sa capacité à nous troubler nos jeunes esprits - avec une ligne si claire - aux mystères de l'existence
j'en arrête avec les poncifs et je finis la série chez les picaros (cette bande pochards), bande d'ectoplasmes -

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