dimanche 10 mars 2013

on marche

et parfois on boîte
je me suis interrogé lors d'une chorégraphie d'éric lamoureux et thierry thieu-niang, car la danse m'interroge, moi. dès le début, la toux d'une dame agaça un spectateur certainement plus raffiné que moi - il n'y avait point de musique, il y avait celle du silence (joli ça) certes, mais il y avait la poésie des corps qui pouvait, il me semble, se passer de silence - il est curieux de voir la différence de statut d'une chorégraphie selon qu'elle est présentée dans une salle de spectacle (l'institution exigeant, dans la caboche des spectateurs, un comportement particulier) ou dans un espace non consacré (un lieu public, bab doukkala) où le spectateur va, viens, parle, commente, s'implique, voire sniffe de l'essence, peut tousser sans subir les foudres du spectateur raffiné -

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