samedi 1 décembre 2012

sur la lecture

double mouvement de joie et d'effroi devant les livres qu'il reste à lire : joie de se dire qu'il nous reste des perspectives infinies de plaisirs et de découvertes, des heures de solitude à l'écart des aboiements et des bêlements, effroi devant l'impossibilité de lire, non pas tous les livres, mais l'infime "liste" de ce qui nous fait le plus envie, classiques ou noms attrapés au fil de conversations (en essayant, plein de foi mauvaise, de faire comme si ce que l'on ne connaît pas n'existe pas)

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