jeudi 15 novembre 2012

métaphore

au réveil, ma douce oriane prononce ses premiers mots : "peux-tu me remplir la bouilloire ?"
mon sens aigu de la métaphore me tripote, mais je demeure plein de dignité, presque de froideur :
"mon oriane, mon délice, ce serait un immense honneur, que dis-je un véritable plaisir que de vous remplir la bouilloire, mais là comme ça, devant nos chers enfants ? vous oubliâtes que je n'étais point hussard."
elle ne m'adressa plus la parole de la journée et je ne sus jamais le motif de son silence...

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