samedi 17 novembre 2012

immense solitude

mes amis lisboètes, épifanio et larentia de p., papistes invétérés et membres du cercle trop restreint des extracteurs de quinte-essence, eurent la délicatesse exquise de m'envoyer une petite carte à l'occasion de mon énième anniversaire - elle montrait le lisboète le plus poignant sous son chapeau, étranger dans sa propre cité - et un court texte saisissant :
"cada vez estou mais so, mais abandonado.
pouco a pouco quebram-se-me todos os laços.
em breve ficarei sozinho." f. p.
(je fais ici semblant d'être un lusophone aguérri, mais épifanio y avait joint une traduction)
s'imaginaient-ils à quel point ils avaient visé juste ?

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