mardi 25 octobre 2011

rouge

il est une heure marrakchie, après que le soleil a sombré derrière la carte postale des silhouettes de palmiers, où les murs ivres de la ville dégueulent toute la lumière et toute la couleur bues en cours de journée - le flamboiement est feu de paille, il ne dure que quelques minutes à peine suffisante pour éblouir celui qui sait regarder ou voir - puis le feu s'éteint et fait place à la nuit unanime où se creuse notre existence //



// depuis trop longtemps j'avais oublié la modernité absolue...


1 commentaire:

  1. C'est vrai, cette minute rougeâtre, je la vis avec délectation presque chaque soir du haut de ma terrasse, une douce lueur fugace et moribonde agrippée aux murs décrépis de la ville. Quant à la nuit unanime et à la modernité absolue... \\//
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