lundi 31 octobre 2011

misogynie et misanthropie à part

dans requiem pour une nonne, où nous est narrée la genèse de jefferson (comme si faulkner devait combler les lacunes et les vides de l'histoire de son comté de yoknapatawpha) on peut lire p. 640 (édition de la pleiade, vol. IV) :
"Les hommes, ils écoutent quelqu'un à cause de ce qu'il dit. Pas les femmes. Ce que dit quelqu'un ça leur est égal. Elles l'écoutent à cause de ce qu'il est." Les femmes n'écoutent que ceux ou celles qu'elles admirent, quel que soit leur degré d'inepties...

et puis sourions un peu, même si nous considérons que tout nous est dû, de ce clin d'oeil si typique à faulkner, cette vieille outre à bourbon :
"[...] comme si brusquement s'était éveillé chez l'homme [...remarque qu'on pourrait considérer comme misogyne...] la croyance en un droit civique inaliénable à être débarrassé de la poussière et des insectes." (p. 617)

et puis, la remarque acerbe, pour que mon ami dominique de g. puisse me classer toujours dans la catégorie des mécontemporains, pourquoi ne pas adhérer ?
ce "roulement furieux de tambours vides ne menant nulle part [...] délire qui lui ferait toujours confondre l'agitation avec le mouvement et le mouvement avec le progrès."

a tale told by an idiot signifiying nothing ? 

1 commentaire:

  1. belle pioche... I
    tu as oublié la partie qui a donné le titre au livre !
    "a tale told by an idiot, FULL OF SOUND AND FURRY, signyfying nothing."

    Clov

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