dimanche 6 juin 2010

virgile travesti

j'avais un a priori négatif sur le livre, j'avoue -

voilà ce qu'on peut lire, dès les premières pages de Métronome, de Lorànt Deutsch (Michel Lafon, 2009) [je ne parle même pas du fait que Jules César mène l'empire romain dans la conquête de la Gaule, qui attend encore le retour de son Jedi !] :

"[L'Enéïde] n'est que le calque de l'oeuvre de son illustre prédécesseur [Homère, ndlr]..."(p. 19) - j'apprécie le "n'est que" ! Effectivement, pas de quoi en faire une vérole, du bon vieux Virgile, qui n'est finalement qu'on pâle copiste prétentieux, un vulgaire plagiaire, dans le genre de Jean Racine ou de tant d'autres pouilleux du XVIIème siècle - la langue n'existe pas, dans un poème épique... les mots sont sans importance, c'est la même histoire...
cela se confirme d'ailleurs à la lecture, chez monsieur Deutsch, la langue a peu d'importance -

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