jeudi 17 juin 2010

vanités

découvert dans Nouvelles Mythologies (Seuil, 2007) que l'écrivain Jacques Perret avait déclaré en son temps que le cendrier Ricard posé sur une bureau remplaçait le crâne pour signifier la brièveté de l'existence - plus poétique que le "fumer tue" des paquets de clopes...
on peut relever une autre vanité dans le visage sérieux de l'écrivain ou du philosophe devant les rayons croulants de sa bibliothèque - pour le coup, ça ressemble souvent à un crâne nous regardant avec toute l'intensité dont le creux est possible - double vanité si nous considérons la brièveté de la vie du livre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire