mercredi 25 février 2015

de la double nature du consul

on peut lire, dans se noyer dans l'alcool d'alexandre lacroix, cette remarque faite à partir de la lecture d'au-dessous du volcan par clément rosset (histoire de ne pas assumer le propos...) :
le consul a deux pouvoirs "celui de concevoir le monde comme une multiplicité de chemins qui ne mènent nulle part, celui de percevoir de façon plus intense que les autres la singularité de chaque objet" - 
et c'est ce double aspect qui provoque la noyade : impossibilité de choisir quelque chemin que ce soit (puisque que conscient qu'il ne mène nulle part) ; acuité du regard qui se brûle aux objets ou êtres - qui se brûle à quelque chose de trop grand pour soi...

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