mardi 10 septembre 2013

si par un après-midi d'été un lecteur...

"c'est un contresens d'écrire aujourd'hui de longs romans : le temps a volé en éclats, nous ne pouvons vivre ou penser que des fragments de temps qui s'éloignent chacun selon sa trajectoire propre et disparaissent aussitôt. [...]"
c'est le constat d'italo calvino aux premières pages de si par une nuit d'hiver un voyageur
il faut alors remercier les quichotte qui ne peuvent pas ne pas faire du long parce que la voix la pensée ou la plume enfle à mesure qu'elle barbouille de noir, dans le frémissement, les pynchon ou les bolano qui renoncent à être lu en quantité pour aller au bout d'une manière de principe de nécessité intérieure, comme eût dit kandinsky, selon lequel l'amplification n'a pas de limite en soi et qui refuse la couarde adaptation au court et à l'accéléré - 
 

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