dimanche 12 juin 2011

alwan art

pendant que jamel debouzz et sa bande de gais lurons faisaient rire la prostitution du tout marrakech, de modestes artistes qui resteront anonymes taquinaient la populace, loin du palais des congrès - allaient renifler en dansant les parfums de kérosène et mes effluves transpirantes -

particulièrement apprécié la performance du danseur italien lorenzo fosco qui explore, dans démarches, les altérations, due à l'alcool un soir, aux stupéfiants un autre, à l'insomnie un troisième, de la marche à pieds - inlassable aventure d'un parcours unique, répété, vertigineux (et pas jubilatoire pour un sou, on laissera la jubilation aux prostituées du palais des congrès) - une conversation silencieuse au bord du vide //

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