mercredi 27 octobre 2010

désoeuvrement

le petit livre de Thomas Clerc sur Maurice Sachs m'apparaît comme une petite bible de ce qu'il convient de faire pour n'être pas écrivain - le miroir est accablant [quoique je sois à mille lieues de l'abjection et de l'amoralité de Sachs] :

penchant mailsain à vouloir devenir icône plutôt que verbe / obsession d'être écrivain à en oublier d'écrire / trop menteur et trop faussaire pour découvrir son propre style

"Sachs ne manque jamais de parler d'un texte, cela le dispense de l'écrire", p. 65 -

Thomas Clerc, Maurice Sachs le désoeuvré, Allia, 2005. A lire prochainement, lorsque mon épouse Oriane aura lâché l'ouvrage, L'homme qui tua Roland Barthes.

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