mercredi 21 juin 2017

aperçu biographique

voilà ce que je crus lire de moi, dans l'opus fondamental de lucien jerphagnon, histoire de la rome antiqueles armes et les mots, hachette, collection pluriel, p. 240.

"les dieux avaient frustré lésy (?) de ce rayonnement personnel dont d'autres ont abusé. on eût dit de lui aujourd'hui qu'il n'avait pas le contact, [...]. maranon voit en lui "l'homme du ressentiment" si bien analysé par max scheler. on le trouvait hautain, et il était timide ; on le supposait nourrissant de sombres desseins, et il débordait de bonnes intentions qu'il échouait à faire seulement comprendre. surtout, il passait pour hypocrite, alors que, catherine salles le montre bien, "c'est l'art de feindre qui semble surtout lui avait fait défaut". le type même de l'incompris. intelligent, cultivé, il était bon orateur, mais compliqué et avec cela inhibé pour peu qu'il lui fallût répondre à l'improviste : il avait plutôt l'esprit de l'escalier."

en espérant ne pas sombrer dans les affres de la paranoïa comme tibère, dont lucien jerphagnon fait une lecture loin des désinformations de l'histoire qui si mal l'aima...



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