la
vérité sur l’affaire harry quebert, lu cet été, me fait l’effet d’un scénario astucieux, un truc bien
ficelé, facile à lire – assez platement écrit – mais surtout véhiculant des
idées poisseuses sur la littérature : le premier adage étant que
l’écrivain de génie tire – parce qu’il est génial - à des millions
d’exemplaires ; et que le seul étalon de la « littérarité » d'une oeuvre se
résume à ses chiffres de vente…
on
notera d'ailleurs un aspect tout ridicule du livre : le chef-d’œuvre d’harry
quebert, dont l’auteur a la maladresse de nous imposer des extraits, est d’une
désolante platitude, d'un ridicule patenté - et c'est lui le plus grand écrivain américain du siècle ?
[à se demander ce qu'on trouve dans sa bibliothèque et si son étalon n'est pas marc lévy ou dan brown...]
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