jeudi 7 juillet 2016

crise de la quarantaine

bon sang, me suis-je dit au réveil, car je n'utilise plus le passé simple, quarante ans dont vingt-cinq de travers et plus de quinze à l'étranger (n.b. il arrive qu'on avance de travers à l'étranger) - "quinze ans d'afrique", avec ma peau tannée du soleil de tous les étés et mon physique de baroudeur chic, de quoi allez frimer auprès des petites frangines qui s'en battent l'oeil de mes fausses histoires car elles compulsent compulsives leur téléphone intelligent - 
my goodness, me suis-je dit, toutes ces années d'existence à peine utiles et je suis toujours aussi démuni devant l'effroyable concrétude - qu'on pardonne l'audace de mon néologisme, mais en cette période d'euro je manque de vocabulaire et j'ai perdu mon dictionnaire - de l'existence... 

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