dans
l'ancienne aciérie de völklingen, transformer en saint-pierre de
l'art contemporain et tandis que mes fils montraient leur cul (et
leurs bonnes manières), mais surtout leur cul, dans un geste
grandiose de dérision contre l'usurpation (messieurs les bourgeois qui vénérez l'art, sachez qu'il ne vaut pas
mieux que la religion ou le football – et il n'est pas certain
qu'il fît moins de dégâts (dans le bonheur général) – j'ai
l'idée - brillantissime - (je suis un artiste conceptuel) - de photographier ma bite dans
le très haut lieu (imaginez les majuscules), de photographier mon
inutile pénis dans tous les lieux où je me rendrai, de lancer la
mode du sexfie –
bref de rendre la geste artistique disponible à tout le monde, de
démocratiser l'art tout en le moquant, en un mot de me lancer dans
une vaste entreprise de déstabilisation des équilibres universels, ce qui correspond bien à l'idée que les spectateurs de canal plus se font du génie –
(je pourrai broder mais il faut être reconnu pour pouvoir le faire.)
saint-google m'annonce de sa voix d'outre-monde que le sexfie existe
déjà, en beaucoup plus vulgaire bien entendu, mais notre temps
s'est réduit au copyright –
il me faudrait encore me creuser la tête pour atteindre à l'idée
(imaginez la majuscule)...
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