dimanche 2 mars 2014

alors vendredi nous étions à la montagne, pour faire du ski [baîllements] - j'explique que j'ai arrêté de pratiquer ce sport - et tous les sports de glisse - par un certain snobisme, à l'adolescence ombrageuse et littéraire qui ne donne jamais rien de bon, il n'y a qu'à me lire ; oui je haïssais ces grands couillons aux cheveux décolorés, bronzés et suffisants qui attiraient les gourdes tandis que rimbaud et lautréamont les laissaient indifférentes... jalousie...
j'aime le surf mais pas les surfeurs, j'aime le ski mais pas les skieurs, j'aime l'art  mais pas les artisteux -
biennale de marrakech - et je me dis que s'il y a bien une chose que j'abhorre encore plus que le skieur décoloré, c'est l'étudiant crasseux en art visuel, qui zone dans les biennales avec sa barbe d'une semaine et son mégot au bec, pure caricature d'un triste lui-même, pure reproduction du système, qui affiche son mépris du commun avec l'arrogance des sots et toute la promiscuité de leur esprit fumeux - presque aussi agaçants que les marchands de tapis de l'art contemporain qui versent dans l'autocongratulation, dans l'adhésion de principe au génie général - le leur en particulier - 
ils me gâcheraient presque le plaisir éprouvé face au travaux photographiques de gilbert garcin, exposés à la galerie 127 - ou au projet plein de vie pimp your garbage - riche de fraîcheur et d'enthousiasme - à les entendre on finirait par se dire qu'une interview de ribéry ne nous apprend rien de plus, rien de moins non plus, mais qu'au moins lui nous fait rire ! comme ils me fatiguèrent tout d'un coup...
pour un art délivré de toute cette pose...

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