mercredi 30 novembre 2011

funes ou la mémoire

me remémorant la nouvelle de borges, je me disais tantôt qu'il est des gens qui souffrent d'amnésie - qui sombrent dans le purgatoire d'alzheimer et qui meurent après avoir oublié qu'ils étaient en vie - quand d'autres au contraire vivent l'enfer d'un excès de mémoire, car ils sentent constamment autour d'eux la mauvaise odeur du mensonge et de la mauvaise foi - il ne s'agit pas d'une réinterprétation a posteriori, il s'agit des mots et des gestes qu'ils gardent en tête avec acuité, quand les autres les déforment à leur avantage - c'est un mal qu'il faut noyer...

1 commentaire:

  1. Vanité ! Vanité de celui qui se pose en juge garant de la vérité et de la bonne foi... devant qui devons nous être honnête ? Devant les autres ou avec soi même ? Que valent ces petits mensonges, ces petits oublis volontaires quotidiens ? Ne sont ils pas salvateurs ? Faut il sombrer dans les profondeurs de la litost ? La mémoire n'est pas une emeraude selon moi , futile détracteur de la misanthropie, mais une pâte d'argile détrempée par les mornes pluies de notre quotidien. Milan tangore (ou bien le Potulný šílenec ... On t'aime)

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