jeudi 9 septembre 2010

laisse pas traîner ton fils

à guéliz, je me fais accoster par un type à la mine patibulaire - veste crasseuse, peau grise du poivrot régulier en phase de dislocation - il me demande de lui accorder cinq minutes - que je lui refuse, car je sais que la discussion se finira forcément sur du bon matos qu'il a à fumer, top quality - je prétexte que je dois rejoindre mes fils qui m'attendent -

"ah si tu dois aller voir tes enfants... occupe-toi bien de tes enfants, c'est important les enfants - un jour ils pourraient te rendre service"

sot que j'étais, j'avais oublié pourquoi j'étais devenu père /

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